Comparatif des matériaux de poêles

Comparatif des matériaux de poêles

Si la fonte et l’acier constituent les solutions les plus couramment commercialisées, d’autres matériaux offrent des alternatives comme les briques réfractaires, la faïence ou les stéatites.

Le poêle en fonte

Très prisée, la fonte affiche une forte inertie, c’est-à-dire qu’elle restitue la chaleur progressivement dans le temps. Toutefois, il faut noter que le temps initial d’accumulation est un peu plus long que pour certains autres matériaux. La fonte apporte également une rusticité. Plus durable et résistante, elle est plus chère que l’acier ou la brique. De plus, ce matériau est lourd, ce qui implique de vérifier que le sol ou le plancher accueillant le poêle soient suffisants costauds pour ne pas s’abîmer.

Le poêle en acier

Moins onéreux que la fonte, l’acier emmagasine également plus rapidement la chaleur. En revanche, sa vitesse de restitution est plus élevée que celle de la fonte. Cela signifie que lorsque le foyer s’éteint, la diffusion d’une chaleur constante et homogène s’étiole. L’acier (ou métal) est donc un matériau plus approprié pour un chauffage d’appoint. Notez que d’un point de vue esthétique, l’acier autorise de nombreux coloris et une personnalisation plus poussée.

Le poêle en briques réfractaires

L’adjectif réfractaire définit les matériaux qui accumulent de la chaleur et la diffusent dans le temps, à l’instar du béton réfractaire ou de la fonte. Généralement, la brique est apposée sur une structure en acier. Si vous conservez un modèle relativement ancien, sachez que la chauffe est très lente. Il faut parfois patienter 24 h avant d’obtenir une température élevée !

Le poêle en faïence ou en terre cuite

La faïence et la terre cuite disposent des mêmes propriétés que les briques réfractaires. Ces matériaux sont également combinés à l’acier pour composer le poêle. La faïence et la terre cuite présentent une certaine capacité à résister et offrent surtout un esthétisme décoratif de grande qualité.

Le poêle en stéatite

Constituée de talc et de magnésites, la stéatite fait partie de la catégorie des pierres ollaires, qui se caractérisent par une faculté à accumuler de la chaleur. En Scandinavie, où les températures hivernales sont très basses, son utilisation est reconnue, appréciée et démocratisée. Très facile à tailler, la stéatite est proche de la brique réfractaire, à la différence qu’elle parvient à emmagasiner plus rapidement de la chaleur (8 fois plus vite !).

Bon à savoir : le poêle norvégien dispose d’un foyer sur lequel est déposée une couche de céramique ou de pierres kiuaskivi (pierres à sauna). Cette singularité assure la diffusion d’une chaleur homogène, douce et durable, avec une forte inertie (3 h de chauffe pour 24 heures de chauffage), une diffusion par rayonnement (faible convection) et une grande sécurité (surfaces extérieures jamais brûlantes).

Si vous souhaitez obtenir toutes les informations sur ces matériaux, n’hésitez pas à contacter un professionnel de votre région qui sera ravi de vous aiguiller dans votre décision et de vous accompagner dans votre choix final. Privilégiez les professionnels ayant la certification RGE, seuls susceptibles de vous donner accès au 30 % du crédit d’impôt pour la transition énergétique.

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