Comparatif des combustibles de cheminées

Comparatif des combustibles de cheminées

Du bois au pétrole, en passant par l’électrique, le gaz ou le bio éthanol, quel est le combustible le mieux adapté aux cheminées et aux poêles ?

Le chauffage au bois, plusieurs possibilités

  • La bûche

La traditionnelle bûche de bois demeure sans conteste la moins coûteuse, surtout quand on réside à proximité de zones forestières. En réduisant la distance géographique d’approvisionnement, on abaisse aussi les coûts de transport, donc l’impact sur l’environnement, renforçant un peu plus l’attrait écologique de ce type de combustible.

Evidemment, un tas de bois pour l’hiver nécessite d’avoir un lieu de stockage adapté à l’extérieur, si possible à l’abri des intempéries et de la neige. Un environnement sain et ventilé pour un bois sec est la formule idoine pour une combustion rapide et performante.

  • Les granulés

Les granulés de bois sont conçus à partir de la sciure de bois ou de sous-produits de menuiserie. Ils sont commercialisés sous une forme cylindrique, mesurant quelques centimètres, les rendant faciles à entreposer. Ce biocombustible est livré en sac ou en vrac, et affiche un prix de revient légèrement supérieur à celui des bûches (4 à 6 centimes d’euros du kWh contre 3 centimes € / kWh).

  • Les plaquettes

Les plaquettes forestières proviennent du broyage des branches d’arbres et d’arbustes. Ce combustible est très sec et offre de réelles performances à la fois écologiques et énergétiques. Si leur encombrement est plus volumineux qu’un tas de bûches, leur prix de revient est estimé à 2 centimes d’euros du kWh.

  • Les bûchettes reconstituées

Les bûchettes reconstituées sont également des dérivés du bois, élaborées naturellement à partir de sciures ou de copeaux de bois. Elles affichent des propriétés calorifiques identiques à celles des granulés, pour un prix de revient équivalent aux bûches. Les bûchettes sont faciles à stocker et garantissent une meilleure hygiène.

Les autres combustibles

Les combustibles suivants fonctionnent avec des poêles.

  • Le pétrole

Le pétrole permet au poêle d’être un chauffage d’appoint performant, même s’il revêt deux défauts majeurs : un danger d’intoxication et d’inflammation, et une odeur désagréable lors de l’allumage. Le poêle à pétrole a une rapidité de chauffe intéressante et reste accessible à tous les budgets.

  • Le gaz

Le poêle à gaz diffuse parfaitement la chaleur, combinant praticité et performance. La combustion se fait par un brûleur et nécessite d’être attentif à la sécurité, incluant une bonne ventilation de la pièce, l’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone et la préférence à un équipement doté d’un système d’arrêt par thermocouple.

  • Le charbon

Généralement associé au bois, le charbon est plus performant mais plus polluant (émission de poussières et de monoxyde de carbone). Il demande l’installation d’un raccord pour évacuer les fumées de combustion.

  • Le fioul

Le fioul (ou mazout) assure un chauffage confortable, esthétique, avec un bon niveau de sécurité. Certains modèles anciens sont à bannir en termes de performance, de sécurité, les modèles récents provoquant toujours des odeurs incommodantes à l’allumage.

  • L’éthanol

Produit en vogue, car les poêles sont particulièrement esthétiques et design, le bio éthanol est un combustible propre. L’équipement ne nécessite par de raccordement, car il n’émet pas de fumée et peu de dioxyde de carbone. Néanmoins, il coûte cher et demeure peu performant.

  • L’électricité

Sorte de radiateur électrique déguisé, le poêle électrique compact, déplaçable, adaptable, se révèle être un chauffage d’appoint assez peu performant et onéreux.

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